A Detective Sabotaged His Own Cases Because He Didn’t Like the Prosecutor. The #Police Department Did Nothing to Stop Him.
Across the country, police have undermined and resisted reform. To protest a prosecutor, one detective was willing to let #murder suspects walk free, even if he’d arrested them and believed that they should be behind bars.
Wisconsin’s #Dairy Industry Relies on #Undocumented Immigrants, but the State Won’t Let Them Legally Drive
Undocumented #immigrants in the state can own and register their vehicles, but they aren’t allowed to drive them, forcing many #farm workers to risk fines and #arrest.
“It’s a Catch-22 for a lot of folks,” advocates say.
Affaire Legay : l'histoire du document qui a fait condamner le commissaire de police
Par Michaël Hajdenberg, coresponsable du pôle Enquête de Mediapart.
C'est une première. Le commissaire Rabah Souchi a été condamné le 8 mars à six mois de prison avec sursis. C'est lui qui avait ordonné en 2019, à Nice, la charge ayant causé de graves blessures à la militante pacifiste Geneviève Legay, lors d'une manifestation.
Fait exceptionnel : le policier qui a renversé la septuagénaire n'a, lui, pas été poursuivi. Il n'avait fait qu'appliquer les ordres.
Mais sans un document récupéré par la journaliste Pascale Pascariello pendant son enquête, le commissaire Souchi ne se serait probablement jamais assis sur le banc des prévenus.
Pascale Pascariello a tout révélé dans cette affaire : les mensonges du commissaire, du maire, d'Emmanuel Macron ; les causes réelles des blessures de la manifestante ; l'enquête préliminaire biaisée (conduite par la compagne du commissaire).
Mais un élément a été décisif. Au cours de son enquête, Pascale Pascariello apprend de la part d'un de ses contacts gendarme que le jour des faits, un capitaine de gendarmerie à la tête d'un escadron de 60 hommes a refusé de charger et s'est opposé aux ordres du commissaire.
« D'abord je me méfie. On est toujours dans l'idée qu'il peut y avoir une guéguerre entre policiers et gendarmes. Mais je me dis surtout que les gendarmes notent tout, font des rapports. Et que si un capitaine s'est vraiment opposé, le compte rendu doit se trouver quelque part. »
Mais impossible de mettre la main dessus. L'affaire est ultra-sensible politiquement. Il faut être sacrément courageux pour oser prendre le risque de désavouer la police, le ministre et le président de la République qui se sont tous mouillés dans cette affaire.
Le contact de Pascale Pascariello a une capture d'écran. « Il me la lit, sans vouloir me la transmettre. Et puis ça ne suffit de toute façon pas. Il faut que j'aie le rapport entre les mains. Je sais que la hiérarchie policière est capable de démentir, d'enfumer, de faire corps et de contre-attaquer. Et puis si je suis poursuivie en diffamation, il faut que j'aie les preuves matérielles de ce que j'avance. »
La journaliste parvient à connaître le nom de l'auteur du compte rendu. Puis à obtenir son numéro de portable. Mais il refuse de lui répondre.
Pascale Pascariello, coincée, ne cesse alors de rappeler son contact initial. « Il décrochait et, avant même que je ne puisse parler, me disait : "Je sais : c'est pour le rapport..." »
Un jour, confie la journaliste, une de ses meilleurs sources policières lui a offert une édition ancienne d'un livre de Jules Vallès pour la féliciter de son travail tout en la moquant : « Vous nous avez par l'épuisement. »
En effet. De guerre lasse, son contact initial finit par la mettre en relation avec un gendarme très haut gradé, dont elle sait qu'il a été destinataire dudit rapport (et qui a donné son accord à la journaliste pour qu'elle fasse aujourd'hui part de ce rendez-vous sans le nommer).
Il sait ce qu'elle veut, lui donne rendez-vous dans sa caserne. « Vous n'avez qu'à sonner et vous annoncer. » La journaliste se désespère : quand on récupère un document sensible, c'est rarement dans un lieu aussi peu discret, au vu et au su de tous. « Et quand j'arrive, c'est encore pire : il me fait visiter la caserne, me présente à une chargée de communication. J'essaie de rester aimable et courtoise mais je me dis que je perds mon temps. »
Impression confortée quand elle pénètre dans son bureau feutré, fermé avec des doubles portes très épaisses, en cuir. « On va être clair. Vous venez pour la note, mais vous ne l'aurez pas. »
Pascale Pascariello se lamente : « Ben oui, maintenant que vous m'avez présentée à tout le monde... »
Le gendarme la détrompe : « Ça, ce n'est pas un problème. J'assume de voir Mediapart. Mais je ne voudrais pas attirer des problèmes au capitaine qui a refusé les ordres. Qu'on puisse croire que c'est lui votre source. Ou même le placer au centre de l'attention, ce qui pourrait lui être préjudiciable. Car ce qui est regrettable, poursuit-il, c'est qu'on ne soutienne pas de tels comportements. Quand un gendarme refuse un ordre illégal, on devrait l'encenser. Or c'est tout le contraire. »
La journaliste le travaille au corps, le fait parler du maintien de l'ordre en général. « Si ce n'est pas une copie, je peux au moins prendre une photo », retente-t-elle.
Rien à faire : « Non. Vous la recopiez, mot pour mot, et c'est tout. » Pascale Pascariello a alors recours à une technique bien à elle : « Je boude. Je dis : "Ben oui, je vais la recopier. Mais je me demande bien à quoi ça sert." Je souffle. Je note. Je rouspète. »
Et là, le gendarme s'excuse et se lève, quitte le bureau. « Je vous fais confiance. » La note est restée, elle. Sur le bureau. Devant Pascale Pascariello. « Je sais que les gens vont se dire : "Mais qu'est-ce qu'elle est bête Pascariello !" Ils vont se dire que s'il est sorti, c'est qu'il ne voulait pas voir ça, il ne voulait pas m'autoriser formellement à le faire, mais voulait que je la récupère. Il avait sûrement besoin de cette béquille psychologique pour franchir le pas. »
Mais la journaliste ne se lève pas pour s'en emparer et la photographier. « J'ai mon téléphone dans la main. J'hésite. Je me dis qu'il m'espionne peut-être, qu'il peut y avoir une caméra, un piège, qu'il teste peut-être la confiance qu'on peut m'accorder. Et puis je ne comprends pas : il a l'air franc, carré, courageux. Pas tordu. Dans ma tête, ça cogne : je le fais, je ne le fais pas ? Je le fais, je ne le fais pas ? »
Ses fesses décollent légèrement de sa chaise mais ses pieds restent scotchés au sol. « Il s'est peut-être absenté cinq minutes mais ça m'a paru très long. Et quand il a ouvert la porte je me suis mordu la lèvre et je me suis dit que j'étais vraiment trop bête. »
Le gendarme ne se rassoit pas : « Bon, je crois qu'on a fait le tour de la question, madame. » La journaliste se dirige vers la porte. « Et là, il me hèle : "Attendez ! Je crois que vous avez oublié quelque chose." Et il me tend la note. »
« Je me suis retenue de ne pas le prendre dans mes bras. J'étais tellement contente. Tellement admirative aussi. Il savait les risques qu'il encourait. »
Le gendarme lui explique : « Ma direction a la note mais va l'enterrer. Elle ne sera jamais transmise à la justice et personne ne saura jamais qu'elle a existé. Il n'y a que par vous que la vérité peut émerger. »
De fait, c'est la publication de cette note qui obligera l'IGPN, la police des polices, à questionner la responsabilité du commissaire. « Le fait qu'on sache qu'un capitaine de gendarmerie avait refusé d'appliquer cet ordre insensé de Souchi a changé l'orientation de l'enquête. Sinon, c'est le policier ayant heurté Geneviève Legay qui aurait été poursuivi », analyse la journaliste.
Près de cinq ans plus tard, le commissaire a donc été condamné. Et aujourd'hui, dans les écoles de formation de la gendarmerie, le cas Legay est étudié ; aux élèves, ces mots sont adressés : « Rappelez-vous que vous avez le devoir de refuser un ordre illégal ou disproportionné. »
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After questions from ProPublica, the #NYPD has agreed to end its practice of withholding body-cam footage of #police shootings from civilian investigators. Under the deal, police will hand over requested footage within 90 days.
It's essentially a good faith agreement that does not have the force of law or lay out penalties.
Powerful and Continuing #Nationalism
Fascist regimes tend to make constant use of #patriotic mottos, slogans, symbols, songs, and other paraphernalia. #Flags are seen everywhere, as are flag symbols on clothing and in public displays.
Disdain for the Recognition of #HumanRights
Because of fear of enemies and the need for security, the people in fascist regimes are persuaded that human rights can be ignored in certain cases because of “need.” The people tend to look the other way or even approve of torture, summary executions, assassinations, and long incarcerations of prisoners.
Supremacy of the #Military
Even when there are widespread #domestic problems, the military is given a disproportionate amount of government funding, and the domestic agenda is neglected. Soldiers and military service are glamorized.
Rampant #Sexism
The governments of fascist nations tend to be almost exclusively male-dominated. Under fascist regimes, traditional #gender roles are made more rigid. Opposition to #abortion is high, as is #homophobia and anti-#gay legislation.
Controlled #MassMedia
Sometimes the media is directly controlled by the government, but in other cases, the media is indirectly controlled by government regulation or by sympathetic media spokespeople and executives. Government #censorship and #secrecy especially in war time, are very common.
Obsession with #NationalSecurity
Fear of hostile foreign powers is used as a motivational tool by the government over the masses.
#Religion and Government are Intertwined
Governments in fascist nations tend to use the most common religion in the nation as a tool to manipulate public opinion. Religious rhetoric and terminology is common from government leaders, even when the major tenets of the religion are diametrically opposed to the government’s policies or actions.
Protection of #Corporate Power
The #industrial and business #aristocracy of a fascist nation often are the ones who put the government leaders into power, creating a mutually beneficial business/government relationship and power elite.
Suppression of #Labor Power
Because the organizing power of labor is the only real threat to a fascist government, labor #unions are either eliminated entirely, or are severely suppressed.
Disdain for #Intellectuals and the #Arts
Fascist nations tend to promote and tolerate open hostility to #HigherEducation and academia. It is not uncommon for professors and other #academics to be censored or even arrested. Free expression in the arts is openly attacked, and governments often refuse to fund the arts.
Obsession with #Crime and #Punishment
Under fascist regimes, the #police are given almost limitless power to enforce laws. The people are often willing to overlook police abuses and even forego #CivilLiberties in the name of patriotism. There is often a national police force with virtually unlimited power in fascist nations.
Rampant #Cronyism and #Corruption
Fascist regimes almost always are governed by groups of friends and associates who appoint each other to government positions and use governmental power and authority to protect their friends from accountability. It is not uncommon in fascist regimes for national resources and even treasures to be appropriated or even outright stolen by government leaders.
#Fraudulent#Elections
Sometimes elections in fascist nations are a complete sham. Other times elections are manipulated by #SmearCampaigns against or even assassination of opposition candidates, use of legislation to control #voting numbers or political district boundaries, and manipulation of the media. Fascist nations also typically use their judiciaries to manipulate or control elections.
This post is a summary of Fascism, Anyone? by Lawrence W. Britt published in 2003 by Free Inquiry magazine."
NYPD robot cop can't go down or up stairs by itself, but "patrols" the subway. I put it in quotes because it seems to need 5 human cops in order to be out in public.
“Not only does it criminalize people for being #undocumented in #Texas it also encourages mass profiling of people, potentially across the entire state.”
Metz : Un #policier qui frappait sa femme et ses enfants relaxé en appel
"Pour la cour, il s’agit seulement d’un « grave et sérieux conflit de l’exercice de l’autorité parentale »"
On parle d'étranglements, coups et brimades envers les enfants et de viols envers l'ex-épouse.
"« C’est un très mauvais message qu’envoie la justice française pour décourager les femmes de policiers et leurs enfants à porter plainte. Ça dit aux autres : n’essayez même pas ! »"
In 2018, We Reported on an Abusive #Cop. He Was Just Sentenced to a Year in #Prison.
Five years after ProPublica and the South Bend Tribune partnered to investigate #police misconduct in Elkhart, #Indiana, reporter Ken Armstrong reflects on the incremental but powerful impact #journalism can have on communities.
This Man’s Conviction Was Overturned After Two Years in Prison. But the City Said He Didn’t Deserve a Dime.
A jury found #NYC liable for #NYPD rights violations in a case city lawyers fought for years. Critics say the hardball approach helps perpetuate a cycle of #police misconduct.
The judge said that in her 22 years on the bench, she’d never seen documentation of the city’s constitutional failures “like the evidence I’ve heard in this case.”
Belgian #police just forced a brown person in the seat in front of me off the #ICE#Brussels-#Cologne because he didn't bring his #ID card. I think ID is required for crossing borders within #Schengen but it's incredibly depressing that, as so often, they picked a non-white citizen for controls.
Interestingly, they also checked the white person in the adjacent seat but only for the train ticket, not the ID.
From yesterday: Priscilla Villarreal, the controversial citizen journalist from #Laredo, promised to appeal her case to the Supreme Court after the Fifth Circuit Court of Appeals said it was legal to jail her just for releasing public information received through unauthorized channels. Experts suggest it would hurt everyday #journalism if upheld: https://www.texasobserver.org/priscilla-villarreal-journalist-la-gordiloca-fifth-circuit/
“This is very, very unsettling if you are a journalist ... because they are basically saying you can’t do certain things that are obviously something you would do as a journalist.”
Oregon’s #Drug Decriminalization Aimed to Make #Cops a Gateway to Rehab, Not Jail. State Leaders Failed to Make It Work.
Just over three years since #Oregon voters passed Ballot Measure 110, elected officials want to repeal key elements, blaming the law for open drug use and soaring overdoses.
But it’s their own hands-off approach that isn’t working, advocates say.
Community members chanted “Classrooms, not courtrooms!,” “Homework, not handcuffs!” “Education, not incarceration!,” and “Free, free Timothy!” as a young #Brownsville resident emerged from Cameron County juvenile court.