Les journalistes de la presse judiciaire condamnent l'interventionnisme du cabinet de Dupond-Moretti auprès de leur hiérarchie pour faire modifier les articles qui déplaisent au ministre. Une pratique répandue sous Macron, je peux en témoigner. Fun fact, l'actuelle conseillère presse du ministre est une Havas-girl, la boîte tentaculaire de Bolloré, qui arrose la République avec ses cadres... https://pressejudiciaire.fr/communication-et-journalisme-chacun-son-metier/
Au moins 44 journalistes travaillant sur l'environnement ont été assassinés depuis 2009. Vingt-quatre ont survécu à des tentatives de meurtre. C'est ce qu'a rappelé l'Unesco dans un rapport publié hier, à l'occasion de la journée internationale de la liberté de la presse. ☠️
« Les acteurs étatiques – police, forces militaires, représentants et employés du gouvernement, autorités locales – sont responsables de la plupart des attaques pour lesquelles des informations sur les auteurs sont disponibles. »
En Europe, c'est la couverture des manifestations écologistes qui expose le plus les journalistes à des entraves de la part des États via leurs forces de police et militaires.
"En moins d'un an, cinq journalistes du Télégramme ont été convoqués et entendus par la police ou la gendarmerie dans le cadre de leurs fonctions", a-t-il déploré mercredi.
La rédaction de La Provence réaffirme en Une ce matin "qu'aucune faute déontologique n’a été commise" après la menace de licenciement de son directeur, Aurélien Viers pour sa Une critique de la politique de Macron sur la drogue à Marseille. Un mot tout en ironie, notamment sur l'importance de sauver la face pour la direction et son actionnaire, Rodolphe Saadé...
@paul_denton
Ce dont il faudra faire attention c'est, dans les prochains mois/années, les actions qui seront faites ou non à l'égard du journal et des employés dans leur ensemble
VIDÉO. Autoroute A69 : une journaliste de France 3 projetée au sol par des gendarmes lors d'un reportage sur l'opposition au chantier
La journée du dimanche 24 mars 2024 sur le site de la Crem'arbre, à Saix près de Castres (Tarn), a été marquée par une nouvelle entrave à la #LibertéDeLaPresse. Une journaliste a été violemment poussée au sol par une gendarme alors qu'elle tentait d'accéder au site situé sur le tracé de l'#A69.".
Livrer la honte à la publicité pour la rendre plus honteuse encore…
« Voilà plus d’un an que les journalistes de France 3 Occitanie sont gênés dans l’exercice de leurs fonctions par les forces de l’ordre le long du tracé de l’A69. Une nouvelle étape a été franchie cet après midi lorsque une journaliste de France 3 Tarn a été violemment poussée à terre par un officier de gendarmerie alors qu’elle tentait de rejoindre son lieu de tournage. La direction de France 3 Occitanie condamne fermement ces violences et atteintes à la liberté de la presse et apporte son soutien total aux journalistes dont le travail a été une nouvelle fois entravé aujourd’hui. » Claire Combes, directrice régionale de France 3 Occitanie.
Le directeur de la rédaction de La Provence, Aurélien Viers, est finalement maintenu en fonctions après avoir été mis à pied pour la Une jugée anti-Macron par l'Elysée et Rodolphe Saadé, l'actionnaire du journal. La direction du journal fait machine arrière dans un communiqué interne que je me suis procuré.
Rodolphe Saadé, futur propriétaire de BFMtv (qui a juré ses grands dieux qu'il n'interviendrait pas sur le contenu de la chaine) veut licencier Aurélien Viers, directeur de la rédaction de “La Provence” pour une Une pas assez complaisante avec Macron...
« Le long du tracé de l’A69, la liberté de la presse n’est pas garantie »
Des journalistes on rédigé un appel pour dénoncer les entraves policières à leur travail d’information autour de la lutte contre le projet d’autoroute A69. A lire sur le site «Vert ».
Témoignage (cité dans le texte) :
« Depuis plus d’un an, les journalistes de France 3 subissent des intimidations de la part de la gendarmerie sur tous les sujets afférant à l’A69. Depuis 15 jours, ces pressions sont continues et s’accentuent avec une entrave à la circulation, des chantages divers. La préfecture du Tarn alertée à plusieurs reprises n’a pas résolu le problème de manière durable, il faut quotidiennement quémander des autorisations pour exercer notre métier », David Bobin, journaliste pour France 3 Tarn.
🟠 Info « Splann ! » - Canal Ti Zef
engage un recours pour excès de pouvoir contre le préfet du Finistère. Le média associatif brestois conteste le refus d'une subvention destinée au développement de ses activités d'éducation à l'image. 1/
« Certains aspects [du fonctionnement de Canal Ti Zef] étaient incompatibles avec le contrat d'engagement républicain (CER) », avait justifié le sous-préfet de Brest, pour toute explication, dans ce courrier daté du 4 janvier.
Comme nous l'expliquions le 24 janvier, quatre associations brestoises, dont deux médias, sont concernées par un veto préfectoral sur des subventions validées en amont par des commissions mixtes.
⚠️ Les députés on voté cette semaine une loi qui remet en cause un élément de la loi de 1881 sur la #libertédelapresse en allongeant pour les élus et les candidats le délai de prescription pour la diffamation.
Non seulement cette loi attaque la liberté de la presse mais rompt l'égalité entre les citoyens
Près d'un an après avoir constaté un nouveau sabotage de sa voiture, notre cofondatrice Morgan Large n'a aucune nouvelle de sa demande de réouverture d'enquête. Elle témoignait vendredi sur France Bleu Breizh Izel des difficultés des journalistes locaux. 📻
[Rediff'] Les subventions de quatre associations brestoises ont été retoquées in extremis par la préfecture du Finistère. Parmi elles figurent deux médias couvrant les mouvements sociaux. Leurs membres s'inquiètent de possibles motivations politiques, en lien avec la destruction du squat culturel de L'Avenir. 🔎