État et religion : enjeux contemporains et populismes religieux
Face aux limites économiques de la mondialisation, et en réaction au sentiment d’insécurité culturelle, le modèle démocratique libéral classique se voit concurrencer par le regain des nationalismes. Les rapports entre le politique et le religieux se redessinent alors et des partenariats entre acteurs politiques et acteurs religieux se tissent.
> Pis encore, “comme en France, tout un chacun, une fois rentré dans ses pénates, serait en droit de débrancher tout ce qui le lie à son travail”, s’émeut le journal proche des Torys. “On ne décrochera plus son téléphone, on ne répondra plus à un seul e-mail, et tant pis pour les impératifs d’une économie mondiale qui, elle, tourne 24 heures sur 24.”
Pourtant le droit à la déconnexion est essentielle à l'équilibre mental.
En même temps la mentalité n'est clairement pas la même que dans notre pays.
De ce que je sais, si à l'heure de fin de travail, tu restes pour t'avancer pour le lendemain, c'est mal vu, car en fait c'est considéré comme finir du taf en retard. En effet chez eux, c'est un peu comme aux US, prio à l'économie et au capital...
Le 6 juin 1944, des soldats débarquaient par milliers sur les plages de Normandie, lançant une contre-offensive générale et décisive sur le front Ouest qui se terminera par la capitulation sans condition de l'Allemagne nazie et de leur "Reich de mille ans".
On pourrait s'imaginer que de nos jours, devant une situation similaire, on verrait des tas de gens protester : (avertissement : saloperies) « Pourquoi pas à Dunkerque ou en Bretagne ? Au fond, ces nazis sont-ils vraiment d'extrême-droite ? Le vrai danger, c'est le communisme, regardez le front de l'Est ! Hitler n'est pas nazi, c'est un patriote ! Et ces juifs qui se plaignent alors qu'on les envoie en vacances gratis en Pologne ! Et ces terroristes qui détruisent des voies ferrées, franchement faudrait les aligner contre un mur », etc.
Mais les mêmes existaient déjà à l'époque : l'Histoire s'en souvient sous le nom de "collabos", et ils n'étaient pas 3000 terminally online, à se tirer la nouille sur les réseaux sociaux en se plaignant et regrettant le bon vieux temps qui ne fut jamais et n'ont jamais connu.
Dimanche prochain, rappelez-vous que des gens respectables suivent la même pente quand ils traitent leurs adversaires politiques comme des agents étrangers qui feraient mieux d'y retourner.
Les salariés de Libé et notamment sa rédaction se désolidarisent d'un photomontage aux relents racistes publié par Quatremer sur Twitter X (concernant Boyard et un militant LFI). Le texte a été voté en AG. A part Luc Le Vaillant, qui hurle au "maccarthysme" pour défendre son vieux pote Quatremer, les collègues ont l'air d'en avoir marre de ses tweets...
Tiens, Thierry Brochot, élu local dans l'Oise et ancien trésorier d'EELV, pilier du courant majoritaire, va voter Glucksmann, le candidat PS aux Européennes et le fait savoir sur son compte Facebook. L'addition post-élection s'annonce salée pour l'actuelle direction... Marine Tondelier ambitionnait de faire venir de nouveaux profils, pour le moment, c'est plutôt un bateau qui prend l'eau.
La tuile pour Macron et sa com’ autour du Débarquement: l’AFP vote la grève ce jeudi, à l'unanimité de plus de 300 votants, pour 24h. Les journalistes dénoncent un projet de la direction de créer un statut au rabais pour les collègues en poste à l’étranger. Le statut actuel qui offre un certains nombre de garanties (frais de logement, scolarité etc.) est devenu « trop coûteux », affirme la direction.
Le Pakistan suffoque, l'Inde meurt de la chaleur, la Birmanie est au bout du bout, la France a les pieds dans l'eau, etc. le rythme du réchauffement climatique est plus rapide que jamais. Selon une étude mettant à jour les données du GIEC, le réchauffement s’accroît désormais à un rythme de 0,26 °C par décennie, un record dans les relevés, s'alarme Le Monde. ELLES SONT OÙ LES BONNES NOUVELLES LÀ? https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/06/05/le-rythme-du-rechauffement-climatique-est-plus-rapide-que-jamais_6237312_3244.html
Explosion de rires au Sénat quand Dati au sénateur PCF Brossat affirme que Gabriel Attal aurait été "contraint" par la présidente de Radio France Sibyle Veil à interrompre l'interview Valérie Hayer. Même le Premier ministre se marre. Quelle sinistre farce...
Accusé de mansplaining envers Valérie Hayer, Attal se défausse: "On m'a tanné pour que je passe après la matinale", jure le Premier ministre. On m'a dit que c'était un amphi de jeunes et que je devais dire un mot", relate le Canard Enchaîné. La version de la direction de Radio France raconte l'inverse: "Tout s'est décidé en 2 secondes, Attal voulait saluer les jeunes, on ne pouvait pas savoir qu’il allait aller au-delà". Qui aurait pu prédire...