[FranceInfo] - "#Gaza sera juive dans moins d’une génération !" : à 79 ans, cette militante d'#ExtrêmeDroite israélienne prône la recolonisation de l'enclave.
#DaniellaWeiss dirige #Nachala, une organisation d'extrême droite qui prône l'expulsion des Palestiniens de Gaza. Relativement confidentiel en #Israël jusqu’au 7 octobre, ce mouvement prend de l’importance depuis l’attaque terroriste du Hamas.
#Israël en procès ?
Ce n'est pas ce qu'organise la #CIJ. Sa fonction est de dire le droit.
Un arrêt de l'invasion ?
La CIJ a condamné en 2022 l'invasion par la Russie, sans conséquence.
Kate Ferguson (cofondatrice de "Protection Approaches") : "Cela suffira-t-il à endiguer la vague de crimes d'atrocité ? Non, bien sûr."
"Un patriotisme à toute épreuve qui s’explique notamment par « les menaces d’attaques constantes auxquelles est confronté Israël », précise Héloïse Fayet, chercheuse au Centre des études de sécurité de l’Institut français des relations internationales #Ifri. Selon elle, l’armée est devenue une institution « qui met tout le monde d’accord » et qui représente « un haut lieu de sociabilisation avant les études supérieures pour les jeunes »."
"L’universitaire Jérôme Heurtaux déplore le décalage entre les crimes commis dans la bande de Gaza et le « filet d’eau tiède » du débat français et européen. Une réaction est d’autant plus nécessaire, selon lui, que le gouvernement israélien s’abrite derrière des valeurs communes aux démocraties."
"L’universitaire Jérôme Heurtaux déplore le décalage entre les crimes commis dans la bande de Gaza et le « filet d’eau tiède » du débat français et européen. Une réaction est d’autant plus nécessaire, selon lui, que le gouvernement israélien s’abrite derrière des valeurs communes aux démocraties."
Christophe Lemoine, le porte-parole adjoint du ministère des Affaires étrangères : « Je voudrais apporter un éclaircissement sur le sujet des soldats franco-israéliens engagés dans l’armée israélienne et à ce sujet je voudrais notamment rappeler que la justice française est compétente pour reconnaître des crimes commis par des ressortissants français à l’étranger, y compris dans le cadre du conflit en cours »
Michèle #Sibony : Les pressions occidentales sur l’Egypte pour qu’elle accepte d’ouvrir un « corridor humanitaire » vers le Sinaï, confirment une vision commune avec #israël."
"Il y a toujours d’autres choix. Ce qui est typique de la politique d’Israël, c’est de détruire les autres options pour prétendre ensuite n’avoir pas d’autre choix que de bombarder. Israël a détruit le mouvement national palestinien, et a reçu le Hamas en retour. Au Liban, Israël a détruit le mouvement Amal, et a reçu le Hezbollah en retour. À chaque fois, Israël a fait en sorte de détruire les organisations prêtes à conclure un compromis historique pour se retrouver en face-à-face avec des ennemis à bombarder.
Un imaginaire récurrent en Israël est de se vivre comme une « villa dans la jungle » : une jungle qu’il faudrait régulièrement tondre. Les commentateurs et les militaires promettent une fois de plus qu’une victoire finale et totale est à leur portée, et qu’ils pourront alors repartir sur une table rase. Il n’est donc pas étonnant qu’il soit aujourd’hui si difficile d’imaginer des alternatives politiques aux meurtres : ce que la politique de poursuite de l’occupation et d’élimination des alternatives a provoqué est précisément le désespoir et un sentiment omniprésent de ne pas avoir le choix. Ceux qui hésitent aujourd’hui à appeler à l’arrêt de la guerre – comme si ce qui s’est passé jusqu’à présent n’était pas assez horrible – devraient au moins réfléchir aux conséquences réelles à long terme ; à ce dont les gens se souviendront, à la façon dont la vengeance engendre la vengeance sanglante."