Il a osé le dire: « Ce qui le sauve Omar Sy, c’est qu’il ne sait probablement pas qui est Renoir », affirme Juan Branco sur Twitter X après la décision de Trappes de renommer son cinéma en l’honneur de l’acteur césarisé qui est né dans la ville. La grande bourgeoisie raciste sous couvert de défense culturelle et sociale…
« – Papa, on peut aller manger au restaurant, ce soir ?
– C'est un peu cher. On achète déjà une pizza par semaine. Tu as un peu des goûts de bourgeois, non ?
– PAPA, JE SUIS PAS UN BOURGEOIS ! »
Ce n'est pas une BD, mais il y avait quelques mèmes à accessibiliser (et aussi de la typographie à corriger, tiens). Un texte qui expose assez bien ma position sur les revenus, le patrimoine, la propriété privée, etc. (spoiler = on va prendre un virage serré à gauche)
Samantha Hill : "Pour Arendt, l'émancipation politique de la bourgeoisie est la pierre angulaire de l'État-nation moderne, dans lequel les lois politiques sont régies par les intérêts privés des hommes d'affaires qui ont jugé nécessaire de s'emparer de l'appareil d'État afin de déployer l'armée dans leurs entreprises coloniales. C'est cette cooptation de la nation et la transformation de la nation en État-nation par des intérêts économiques privés qui sont au cœur de sa compréhension. Et ce qu'elle a mis en avant - et pour lequel elle a été critiquée - c'est l'argument selon lequel l'antisémitisme était utilisé politiquement par l'État-nation afin de promouvoir ses intérêts politiques et économiques.
"Arendt n'a jamais abandonné cet argument. En effet, elle y est revenue dans son ouvrage le plus controversé, Eichmann à Jérusalem (1963), dans lequel elle accuse Ben-Gourion d'avoir organisé un "procès-spectacle" afin d'exploiter les souffrances du peuple juif, au lieu de tenir le véritable criminel, le logisticien en chef d'Hitler, Adolf Eichmann, pour responsable de ses crimes. Bien sûr, Eichmann a été antisémite, mais sa haine du peuple juif n'était pas sa motivation première. C'est plutôt son orgueil banal qui l'a poussé à vouloir gravir les échelons du Troisième Reich. Il s'agit là de la banalité du mal, qu'elle définit comme l'incapacité d'imaginer le monde du point de vue d'autrui".
Samantha Hill: "Für #Arendt war die politische Emanzipation der Bourgeoisie der Grundstein des modernen Nationalstaates, in dem die politischen Gesetze von den privaten Interessen der Geschäftsleute bestimmt wurden, die es für nötig befunden hatten, den Staatsapparat zu übernehmen, um das Militär für ihre kolonialen Unternehmungen einzusetzen. Diese Kooptation der Nation und ihre Umwandlung in einen Nationalstaat durch private Wirtschaftsinteressen war der Kern ihres Verständnisses. Und was sie betonte - und wofür sie kritisiert wurde - war das Argument, dass der Antisemitismus vom Nationalstaat politisch benutzt wurde, um seine politischen und wirtschaftlichen Interessen zu fördern.
"Arendt hat dieses Argument nie aufgegeben. Tatsächlich griff sie es in ihrem umstrittensten Werk, Eichmann in Jerusalem (1963), wieder auf, in dem sie Ben-Gurion vorwarf, einen "Schauprozess" zu veranstalten, um das Leiden des jüdischen Volkes auszunutzen, anstatt den wirklichen Verbrecher, Hitlers Cheflogistiker Adolf Eichmann, für seine Verbrechen zur Rechenschaft zu ziehen. Natürlich sei Eichmann antisemitisch gewesen, aber sein Hass auf das jüdische Volk sei nicht sein Hauptmotiv gewesen. Vielmehr sei es seine banale Hybris gewesen, die ihn dazu gebracht habe, in den Reihen des Dritten Reiches aufzusteigen. Das sei die Banalität des Bösen, und sie definierte die Banalität des Bösen als die Unfähigkeit, sich die Welt aus der Perspektive eines anderen vorzustellen."
"Le lycée Averroès, l’un des plus anciens lycées musulmans de France & le 1er à avoir obtenu un contrat avec l’État, va perdre ses financements publics. Pourquoi ? Des motifs fallacieux, comme d’hab. L’État poursuit sa persécution & son démantèlement du tissu associatif musulman.
Il y a très peu d’établissements scolaires musulmans en France (une trentaine). Parmi ces établissements, seuls 3 sont sous contrat avec l’État. Le lycée Averroès [est] l’un d’eux.
Et contrairement aux autres établissements confessionnels, ils sont mis sous pression constante.
En interdisant le voile & en criminalisant constamment certains élèves, l’État les pousse en dehors du système de l’Éducation nationale. Les rares établissements musulmans apparaissent alors comme des alternatives… mais là encore, l’État criminalise et persécute.
Sur la répression des établissements scolaires musulmans, 2 articles à lire :
"La très élitiste école privée, catholique, et parisienne Stanislas accueille les enfants de la nouvelle ministre de l'Éducation nationale Elle est surtout l'objet d'un rapport d'inspection de l'éducation nationale après des accusations, entre autres, de propos homophobes tenus dans l'enceinte de l'établissement. Le rapport avait été commandé par l'ancien ministre Pap N'Diaye en février dernier, fini de rédiger en août, il n'a pas été rendu public à sa sortie, ni pas son successeur Gabriel Attal, ni par Amélie Oudéa-Castéra."
#Écoutez des témoignages d'anciens élèves de #Stanislas, qui confirment les grande lignes du rapport :
Ondine se remémore ses cours de religion :
"On nous expliquait que c'était mal d'aider la victime d'un viol en l'aidant à avorter de son enfant.
Moi, je suis née de parents non-mariés. On m'a expliqué que donc j'étais issue d'un péché, que je n'aurais jamais dû naitre."
Thomas :
"J'ai passé cinq ans là-bas. Des cas d'homophobie, j'en ai vu mais des dizaines." https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/journal-de-7-h/journal-de-7h-du-jeudi-18-janvier-2024-1252403
Le Philippe qui est venu discuter avec Roussel c'est bien celui-là ?
Quand la droite française vous explique elle-même ce qui se passe quand vous arrêtez de lutter:
Elle n'a plus aucune limite, et elle vous reprend tout.
Là, C'est dit clairement. #politique#bourgeoisie