L'absence de surprise est totale :
L'Union européenne, création du Capital, au service du Capital, est prête à toutes les compromissions avec le fascisme.
Un nouveau projet en préparation à Bruxelles : forcer les services de messagerie à ajouter une règle dans leurs conditions d'utilisations : ils devront empêcher les utilisateurs d'envoyer des images ou des vidéos, à moins qu'ils n'acceptent qu'elles soient numérisées, analysées par l'IA et potentiellement signalées à la police.
⤵️ https://chaos.social/@delta/112485453763175096
Depuis 2019, la droite et l’extrême droite se sont opposées à la plupart des initiatives visant à renforcer les règles d’éthique et de transparence des eurodéputés. Les macronistes les ont approuvées...
En matière d'espionnage, la France a tenté d'inscrire dans le Media Freedom Act européen une exception permettant d'autoriser la surveillance électronique des journalistes, au nom de la « sécurité nationale ».
Elle propose notamment de faciliter la retenue des fonds des pays qui ne respectent pas l’État de droit, ce qui, selon elle, porte atteinte à la liberté de la presse, aux droits syndicaux et aux libertés civiles.
Vote du parlement européen pour que l'UE se retire du Traité sur la charte de l'énergie : une victoire des organisations de la société civile qui avaient alerté et mobilisé sur ces méfaits sur la lutte contre le réchauffement climatique.
Reconnaissance de la Palestine: vers une «coalition de volontaires» en Europe, sans la France
L’Espagne et l’Irlande s’apprêtent à reconnaître l’État palestinien et espèrent entraîner avec elles d’autres pays de l’#UnionEuropéenne. Une résolution à l’initiative des gauches en Belgique reste bloquée pour le moment, renvoyée à l’après-élections du 9 juin.
Le système d’importation des végétaux au sein de l’Union européenne permet aux ravageurs, maladies de mettre en péril l’agriculture du Vieux Continent. De la région des Pouilles en Italie aux marchés de plantes des Pays-Bas, enquête sur les nouvelles pandémies végétales
Les travailleurs ubérisés arrachent une victoire inespérée au niveau européen
Malgré l’opposition franche de la France, l’#UnionEuropéenne adoptera d’ici quelques semaines une directive pensée pour mettre un coup d’arrêt à la précarité des travailleurs des #PlateformesNumériques. Deux ans de bataille âpre et une défaite nette pour Emmanuel Macron.
À Strasbourg, l’Europe intensifie discrètement le fichage des migrants
Dans un bâtiment discret, 350 personnes travaillent à renforcer le contrôle et le suivi des personnes entrant dans l’espace #Schengen. Reportage dans l’agence de l’#UnionEuropéenne qui renforce le fichage des migrants.
Un article de Camille Balzinger (Rue89 Strasbourg) @Rue89Strasbourg
Si vous utilisez des PWA dans iOS, ceci pourrait vous intéresser.
La prochaine version d'iOS (17.4) ne permettrait plus de faire tourner les PWA sur les iPhones européens, et ceci pour respecter les clauses de non-monopole de l'EU.
Jusqu'ici les web apps enregistrées sur l'écran d'accueil fonctionnaient comme s'il s'agissait d'apps natives, ce qui leur permettait d'envoyer des notifications ou d'afficher des pastilles sur leur icône par exemple. Ces PWA tournaient grâce au moteur de Safari, et étaient exécutées dans leur propre environnement (elles étaient "sandboxées"), pour des questions de sécurité.
Pour se conformer au Digital Markets Act de l'Union européenne, Apple ne pourra plus se permettre d'exécuter systématiquement les web apps via le moteur de Safari. Permettre leur exécution dans dans d'autres moteurs que celui de Safari ne pourrait pas, d'après Apple, se faire actuellement en accordant les mêmes privilèges à ces apps qu'auparavant sans ouvrir de potentielles failles de sécurité.
C'est pourquoi à partir d'iOS 17.4 (dont la beta est déjà disponible si vous avez l'esprit aventureux) les web apps sauvegardées sur l'écran d'accueil seront simplement ouvertes comme des sites webs, dans le navigateur par défaut paramétré par l'utilisateur·rice.
👉 Des agents russes, chinois ou autres répandent un « flux constant de mensonges » pour saper nos démocraties. Attention, danger : le combat est asymétrique.
Les eurodéputés et les États membres de l'UE ont trouvé hier un accord provisoire sur le projet de loi censé protéger le pluralisme et l'indépendance des médias en Europe. Contrairement à la volonté du gouvernement français, ce texte de compromis ne contient pas de référence explicite à une exception de « sécurité nationale » pour surveiller les communications des journalistes. 🔎 1/
"Pour le député européen Bernard Guetta (Renew Europe), la place que les nouvelles extrêmes droites ont prise en Europe et dans le monde est déjà suffisamment inquiétante pour qu’il ne soit pas nécessaire d’aller les croire et les dire irrésistibles. Aux démocrates, centristes et écologistes de faire front pour les battre."
"Il y a, c’est vrai, toutes les raisons d’avoir peur. Il y a dans l’air comme un parfum d’avant-guerre mais en est-on vraiment revenu aux années 30 ?
Avec l’Ukraine et Gaza en toile de fond, on le serait si les électeurs américains n’avaient pas refusé un second mandat à Donald Trump il y a trois ans, si les Polonais ne venaient pas de chasser du pouvoir une droite réactionnaire, si les Espagnols n’avaient pas préféré reconduire les socialistes que passer les commandes à une droite dure, si Geert Wilders pouvait s’appuyer sur une majorité parlementaire et non pas sur à peine un quart des députés néerlandais ou si Javier Milei avait les moyens d’appliquer son programme de démantèlement de l’Etat argentin dont ni le Parlement ni les régions ne veulent.
La place que les nouvelles extrêmes droites ont prise en Europe et dans le monde est déjà suffisamment inquiétante pour qu’il ne soit pas nécessaire d’aller les croire et les dire irrésistibles alors qu’elles ne le sont pas. Elles sont, au contraire, incohérentes et contradictoires car, opposées ou non à l’évolution des mœurs et au droit à l’avortement, tantôt libertariennes, tantôt conservatrices, elles sont de surcroît divisées entre partisans d’une pleine liberté du marché et défenseurs d’un rôle économique de l’Etat."
(...)
"Peu de temps avant que Donald Trump n’impose des droits de douane à nos industries et ne menace de refermer le parapluie américain, Mme Le Pen était allée vainement chercher son onction jusqu’au pied de la Trump Tower à New York. Elle était ensuite allée à Moscou demander et obtenir celle de Vladimir Poutine et ses amis avaient voté contre l’emprunt européen destiné à relancer nos économies malmenées par la pandémie, contre l’intérêt des 450 millions de citoyens européens.
L’actualité des institutions européennes est boudée par les rédactions nationales de la télévision et de la radio, comme le montre un rapport de la Fondation Jean Jaurès publié lundi 26 juin. Un constat qui n’est pas nouveau mais qui est inquiétant à moins d’un an des élections européennes du 9 juin 2024.
La France s'abstient sur le glyphosate à Bruxelles, ce qui permet à l'Union Européenne de le ré-autoriser pour 10 ans. En 2017, le candidat Macron annonçait sortir de cet herbicide cancérigène "au plus tard en 2020". Les promesses n'engagent que ceux qui les tiennent...
Les relations troubles de l’Union européenne avec les autocrates soudanais
Obsédée par les questions migratoires, l’#UnionEuropéenne n’a pas hésité, il y a près de dix ans, à déléguer au #Soudan du dictateur Omar al-Bachir la charge d’empêcher les migrants d’atteindre la Libye, et donc l’Europe. Ce pacte avec le diable a encore de lourdes conséquences aujourd’hui.