Entre la mer et l’étang, le courant de mes pensées allait et venait au rythme des vagues.
Sous ce soleil à la chaleur rassurante, je me demandais où pouvait bien mener cette plage. Mes pieds s’enfonçant dans le sable brûlant, je savourais cet instant d’errance hasardeuse.
N’est ce pas là le but de la vie ? Explorer sans trop savoir où nous nous aventurons ? Sommes-nous voués à essayer de tout maîtriser ? Où vaut-il mieux accepter que finalement seul le hasard est maître de demain ?
Je ne peux pas décider de comment réagira le moindre grain de sable, la moindre goutte d’eau, ou la moindre feuille qui composent ma vie. Alors que faire ?
Mes pieds dans le sable brûlant, entre la mer et l’étang, j’aire.
Oui bon, là, il a beau faire chaud (29°C aujourd'hui !!) l'eau du grand étang, elle reste quand même un peu frisquette. La faute aux nuits bien fraîches.
J'ai tenu exactement 3 minutes et 5 secondes avant de piger qu'en demeurant plus longtemps dans la flotte, même en crawlant comme un dératé, j'allais mourir de froid.
(sinon, les 3 premiers étangs sont totalement à sec. Et les deux autres sont en souffrance. Les ruisseaux, je n'en parle même pas. On entre dans une autre période, une autre nuance de la sécheresse, quelque chose de vraiment flippant - pour info, l'Auvergne est censé être le château d'eau de la France.)