Pour mes amis lovecraftiens (et les autres) : j'avance dans la traduction de la correspondance entre HPL et Howard (je fais HPL).
C'est fascinant. Là, je suis dans une lettre, datée du 4 octobre 1930, qui fait 84 103 signes ! C'est démentiel : pour vous donner une idée, c'est aussi long que "A travers les portes de la clé d'argent", et plus long que "L'Appel de Cthulhu" ou que "La Couleur tombée du ciel". (Je me demande bien quand HPL trouvait le temps de dormir...)
Je n'en suis encore qu'au premier jet. Il va y avoir un énorme boulot à faire en matière d'appareil critique, mais c'est génial !
Quand quatre écrivains et un illustrateur se tapent un boeuf improvisé dans un bar aux Imaginales d'Epinal, c'est pas forcément hyper carré, mais qu'est-ce que c'est bon ! 🤣
Avec le splendide @NicolasLebel au chant, l'adorable Jean-Luc Bizien à la guitare, le remarquable Bruno Pochesci à la basse, le chevelu Francis Malvesin à la batterie, votre serviteur au piano, et même l'inénarrable @ploum aux choeurs dans la salle 🤣
Elles parlent depuis les ténèbres. Elles parlent des ombres et des monstres, elles naviguent en eaux troubles et dans les affres de l’angoisse. Elles écrivent de l’horreur, de la dark fantasy, du gothique voire du gore. Elles sont 10: Aurélie Wellenstein, Morgane Caussarieu, Micky Papoz, Lizzie Felton, Louise Le Bars, Floriane Soulas, Barbara Cordier, Cécile Guillot, Morgane Stankiewiez et Estelle Faye. Et elles ont des choses à nous dire.
L’anthologie qui les regroupe s’intitule Nous parlons depuis les ténèbres et est édité chez Goater sur une idée de Floriane Soulas et @EstelleFaye1. La couverture est d'Anouck Faure.
Lorraine Chapelle vient de rejoindre le panthéon ultra sélectif de mes héroïnes de littérature préférées. Sa repartie sans pareil mêlée à son indépendance farouche m’ont tout de suite séduite. Que ce soit l’intrigue ou son atmosphère bien gothique comme je les aime, soupoudree de références lovecraftiennes subtiles, je peux vous dire que j’ai tout aimé de ce roman. Encore une pépite made by @loevenbruck . #mastolivre#mastolivres 🖤
Quand j'habitais dans le Sud et que je lisais des contes de fées qui habitaient dans les arc-en-ciel, les arc-en-ciel étaient aussi fictionnels que les fées.
Quelque chose qu'on voyait uniquement dessiné dans les livres.
Quand exceptionnellement, un arceau irisé brillait dans le ciel, tout le monde s'arrêtait dans la rue pour le regarder.
Maintenant j'habite en Bretagne et la pluie et le soleil peignent le ciel en alternance presque tous les jours. Dans son sac il faut avoir un parapluie et des lunettes noires. Ça, il m'arrive encore de l'oublier.
Mais je m'arrête toujours pour regarder les arc-en-ciel.
Tonight, I would like to share this old illustration form my own novel ; I made some progress since I painted this illustration but I still like the atmosphere so much.
Une lecture mitigée, au cours de laquelle j’ai appris des tas de choses, mais que j’aurai sans doute tôt fait d’oublier, tant le héros m’a laissée de glace. Je salue cependant l’originalité, le thème de l’anarchie étant plutôt rare, mais il y avait un écueil à éviter et l’autrice a sauté dessus à pieds joints. :(
L’histoire est sympa, mais on est loin des thrillers haletants auxquels le duo nous avait habitués. Je ne prétends pas qu’il n’est pas intéressant de voir comment les deux jeunes victimes de Kurtz ont évolué en grandissant, mais que tout cela est prévisible…
C’est un récit plein d’humanité, au cours duquel on ne s’ennuie pas une seconde, mais qui fait la part belle à ses héros. Ils sont très classiques mais on ne peut pas s’empêcher de les apprécier. Le style est fluide sans être trop simpliste, et attirera aussi bien les jeunes lecteurs que les adultes. C’est une excellente saga pour entrer dans le genre de la fantasy.
Il y a de l’idée ! Seul bémol, l’émotion. À force de garder la tête froide, Thene en devient un peu trop impassible. Quoi qu’il en soit, ce premier tome est une curiosité qu’il convient de découvrir.
Une belle découverte, que ce soit l’histoire réinventée de Cuchulainn, ou la plume de Camille Leboulanger. L’immersion est rapide et j’ai trouvé sympathique que, pour une fois, on égratigne un peu la figure du héros traditionnel, le grand guerrier imbuvable aux multiples faits d’armes. J’ai passé un très bon moment.
J'avais bien aimé Le cri, mais j'ai été déçue par ce second tome. Une sensation de too much persistante au niveau de l'intrigue, et un changement de comportement de l'héroïne sans explication qui m'a pas mal perturbée...
Je me suis donc laissée emporter avec une facilité déconcertante. Un univers sympathique et original, des personnages touchants, une intrigue assez complexe et plutôt bien construite. De quoi passer un agréable moment de lecture. Je vous recommande bien volontiers La loi du sanctuaire et j’ai hâte de lire à nouveau Elodie Bouchet.
Un roman fort sympathique, essentiellement grâce à la relation qui s’établit entre Charlie et sa chienne, Radar. Malgré un côté assez classique et quelques petites faiblesses de rythme de temps à autre, on ne s’ennuie pas. L’émotion est là, les personnages sont attachants et on se laisse emporter facilement. Pas un coup de cœur, mais un plaisant moment de lecture.
Mon ressenti est donc très mitigé. C’est bien dommage car l’univers était prometteur, mais les personnages peinent souvent à sortir de leurs stéréotypes et l’intrigue est terriblement classique.
Un roman qui se lit vite, à l’atmosphère très réussie. Des personnages attachants et une intrigue bien ficelée en font un thriller efficace. On pourra regretter que l’autrice se disperse un peu mais cela reste plaisant à lire, et j’ai passé un moment sympathique. Pas de regret !
Si j’avais été charmée par Le sang de la cité, j’ai été happée par Trois Lucioles. Fini le tome d’introduction où l’on découvrait Gemina, ses intrigues et ses croyances. Nous sommes désormais au cœur de l’action, complots et manipulations se succèdent à un rythme effréné jusqu’à un final explosif.
Un roman aussi vite oublié que lu, je le crains. Même en passant outre la gouaille agaçante du capitaine Mehrlicht, il m’a manqué ce petit frisson que savent si bien me procurer des auteurs comme Maxime Chattam, Cédric Sire ou encore Ghislain Gilberti. On n’est pas du tout dans le même registre !
J’avais tellement aimé le premier tome de la saga de Xavier Müller que je me suis dépêchée de me procurer le second et de m’y plonger, non sans me demander, quand même, ce que l’auteur allait pouvoir inventer après ça. Mon intuition n’était pas très éloignée de la vérité : difficile de faire mieux, et même aussi bien, sans tomber dans la surenchère assez peu crédible.
Un joli point final à ce premier cycle. Je tire mon chapeau à Pierre Grimbert pour son inventivité. Il y a de très belles idées dans cette saga. L’univers est vraiment riche et bien construit, les personnages très attachants et, si l’intrigue a parfois des petits coups de mou, on reste curieux de comprendre et de savoir comment tout cela va se terminer.
Un petit pincement au cœur en refermant ce second tome, à la perspective de quitter la cité de Ketterdam ainsi que Kaz, Inej, Jesper, Wylan, Nina, Matthias et même Kuwei, mais comme diraient les Dregs : pas de sanglots, pas de tombeaux.
Si vous aimez les histoires un peu étranges, les jeunes femmes rebelles en quête de liberté, et un brin de romance, je ne saurais que vous recommander cette novella. L’héroïne est touchante et attachante, et la thématique de la condition des femmes bien amenée.