« Les faits qui permettent au sous-préfet de Brest de porter ces graves accusations sur notre association ne nous ont pas été détaillés, ce qui nous laisse dans la plus grande incompréhension, mais fait aussi peser de graves menaces sur Canal Ti Zef. » 📢 1/
Canal Ti Zef a réagi quelques heures après la publication de nos révélations concernant l'utilisation du contrat d'engagement républicain, créé par la loi dite séparatisme, contre l'association. Elle craint que l’État exige également la fin des soutiens de ses partenaires.
Le sous-préfet de Brest est intervenu pour empêcher l'octroi d'une aide de 2.500 € destinée à des actions d'éducation aux médias. La structure « appelle le monde associatif à réagir face à ces pressions inacceptables ».
« Le contrat d’engagement républicain a été dénoncé dès son origine comme instituant une surveillance généralisée des associations, et laissant libre cours à l’arbitraire. La décision de la sous-préfecture de Brest confirme ces craintes. »
Pierre-Yves Cadalen, candidat de la Nupes aux dernières législatives à Brest centre, rappelle « [la] ferme opposition [de La France insoumise] à ce contrat [qui] expose les associations à une mise sous tutelle arbitraire et autoritaire ».
Le vice-président écologiste de Brest Métropole, Glen Dissaux, considère que cette « atteinte aux libertés associatives et ce fait du prince illustrent l’inquiétante dérive autoritaire du gouvernement ».
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