Il opère à présent à pleine puissance, et le 31 août le début de son activité en rythme de croisière a été annoncé officiellement par les autorités indiennes, Premier ministre en tête.
KAAP-3 est un réacteur à eau lourde sous pression de 700 MW. Sa première réaction en chaîne a été réalisée il y a trois ans.
Comme la Chine, l'Inde montre une volonté de déployer rapidement une capacité #nucléaire importante. Il s'agit pour ce grand pays de sécuriser l'approvisionnement énergétique de sa population et de réduire sa dépendance aux énergies fossiles importées.
L'Inde étant le troisième pays émetteur de CO2, avec une grande partie de sa population en précarité énergétique, la substitution de nouvelles capacités charbon potentielles par des sources bas-carbone et ne polluant pas l'air est une bonne nouvelle pour la santé des indiens et de toute la planète.
Réacteur à eau lourde de 700 MWe, dont la construction par NPCIL (EDF indien) a commencé en 2010, Kaprapar 3 est le premier d’une série du même modèle, pour lequel l'Inde s'est affranchie de la technologie achetée au concepteur des réacteurs CANDU canadiens.
Les #PHWR, qui utilisent de l'uranium naturel comme combustible et de l'eau lourde comme modérateur, sont devenus le pilier du programme électronucléaire indien.
L'Inde a lancé son premier programme de construction en série de réacteurs nucléaires. Le réacteur de Kaiga dans le Karnataka devrait être la première de 10 constructions en mode "flotte". Et NPCIL prévoit la construction de 16 réacteurs sur le modèle de Kakrapar 3.
Le défi auquel le pays doit faire face est immense : sortir des centaines de millions de personnes de la #pauvreté énergétique, tout en réduisant son usage du charbon à partir duquel il produit les deux tiers de son #électricité.
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